mercredi 25 février 2009

Sommeil ?

Déjà ?

C'est arrivé vite. Je le craignais lorsque, emballé par le démarrage des corrections, j'ai entamé ce blog mais j'espérais disposer de quelques informations à distiller durant quelques semaines.

Oh, c'est bien involontaire et il n'est pas question d'abandonner ce blog mais les faits sont là : je n'ai rien à dire de neuf...

Les corrections sont entamées. Certes. Hélas, je n'ai pas de retour sur ces dernières pour l'instant. En l'absence de ces retours, je ne travaille pas sur le texte mais surtout, en ce qui vous concerne, je n'ai rien à vous annoncer.

C'est peut-être ça, la leçon de ce post : La patience, à toutes les étapes de la création d'un livre, est essentielle.
Je le vis bien. Je ne passe pas mes journées à ouvrir mon Thunderbird dans l'espoir de découvrir un message, un commentaire ou je ne sais quoi d'autre, mais sachez donc que, s'il faut savoir attendre les réponses des éditeurs durant des mois, il est nécessaire de conserver quelques doses de patience pour tenir le choc jusqu'à la parution...

Après un départ en fanfare et, je suppose, une dernière ligne droite en apothéose, nous sommes donc arrivé dans le "ventre mou" de la correction. C'est le Désert des Tartares...

Je suis confronté à un dilemme quelque peu ennuyeux :
- Soit je reste sur ma ligne et je ne parle que de cette phase éditoriale, auquel cas je risque de ne rien avoir à dire pendant des jours, voire des semaines. Ce blog ne sera alors plus qu'une archive de mes reflexions mais personne ne viendra y jeter ne serait-ce qu'un oeil.
- Soit je diverge sur d'autres sujets connexes afin d'alimenter cet espace en matière mais je me fourvoierai dans ce que je voulais éviter : publier un nième nouveau blog littéraire qui ira s'ajouter à tous ceux, plus intéressants et fournis, de mes camarades et confrères...

J'y réfléchis.
D'ici là, ce message s'ajoute aux autres même si ce stratagème ne fonctionnera pas très longtemps...

vendredi 20 février 2009

500 € et 500 secondes

Tagué par cette chère Roanne, j'ai l'air malin moi.

Le but du truc c'est ça :

que ferais-je si j'avais 500 euros et 500 secondes à vivre ? La question qui tue, n'est-ce pas ?La règle du jeu est la suivante :
1. Avoir un blog : bien sur mais même quand le blog n'a qu'un thème et n'a pas vocation à digresser, on se retrouve tagué. Rha...

2. Écrire un article relatant ce que vous feriez s’il vous restait 500 euros et 500 secondes à vivre. J'y reviens, dès que j'ai fini de recopier les règles du jeu... pauvre

3. Relancer la chaîne en invitant 5 de vos amis à répondre à leur tour à la question.
J'ai l'air malin moi. Je lis peu de blog. Et tous ceux que je lis ont été tagué par Roanne ou Chwip... Disons donc que je pourrais vous démontrer que ce genre de chaîne arrive vite à saturation et se retrouve dans l'impossibilité mathématique de se propager...

4. Faire référence à l'article d'origine et à ces mini-règles afin que l’on puisse tracer tous les participants.
Je recopie lâchement le poste de Roanne :
L'article d'origine est ici, ah non, en fait il est là : http://www.lyon69.net/tu-ferais-quoi-avec-500-euros-et-500-secondes/. Très fûté comme moyen pour faire connaître son blog ! Sinon, c'est Roanne qui m'a contaminé.

5. Intituler votre article “500 euros et 500 secondes par Votre Nom”
Visiblement c'est pas obligatoire ça, n'est-ce-pas Roanne ?

Donc que ferais-je avec 500 € et 500 secondes à vivre ?

Je vais en profter pour relier ce post au sujet global de ce blog.
Raisonnons logiquement : que peut-il arriver pour que je me retrouve dans cette situation ?

Je pars du principe que mon décès est programmé depuis longtemps. Par contre d'où viennent ces 500 € qui débarquent là, d'un coup, alors que je suis en train de savourer un dernier verre ?

500 €, c'est en gros ce que va me rapporter la publication de AFDLA. Un peu plus ou un peu moins mais ce sera logiquement l'ordre de grandeur, à moins d'un succès phénoménal inattendu.

Il me reste 500 secondes et le facteur me porte le chèque de mon éditrice ?
Chouette. Je crois que j'ai le temps d'aller à la banque poser le chèque. En 500 secondes, ça se fait. J'ai une dernière volonté pour l'usage de ce dernier : offrir une tournée à tous ceux qui ont porté leur yeux ou leur palme sur AFDLA. Je leur dois bien ça...

Santé !

mardi 10 février 2009

... et tout ira pour le mieux

Pietra a accepté le principe.

Emmanuel n'a plus qu'à la contacter pour qu'ils se mettent d'accord sur les détails mais ça semble acquis, c'est lui qui fera la couverture d'AFDLA.

Voila donc un point très positif.
Je ne sais pas si une belle couverture fait vendre mais en tout cas je suis désormais à l'abri de la propostion inverse (une illustration ratée empêche les ventes).

jeudi 5 février 2009

Compter sur les amis...

Une petite note succinte puisque les choses bougent.

Ca n'a pas mis longtemps :
l'ami a qui je voudrais confier la couverture d'AFDLA vient de m'envoyer un mail...

Je n'ai pas eu besoin de le menacer du pal translavynien. Il est d'accord.

Reste à convaincre Pietra...

Se tenir au chaud...

Le mail cité dans mon billet précédent traitait également d’un second sujet. J’aurais pu ne faire qu’une note mais, par soucis de classement et en bon cartésien un peu primaire, je préfère séparer.

Donc, outre l’annonce du début des corrections, mon éditrice lance dès à présent un des chantiers les plus importants, qui plus est de saison vu le froid qui règne depuis des semaines : la couverture (je pars du principe que les gens qui viennent ici connaissent mon amour des jeux de mots vaseux et ne me tiendront donc pas rigueur de celui-ci…)

Durant nos échanges de l’automne, Pietra (mon éditrice) m’avait précisé qu’elle voulait un travail collaboratif à toutes les étapes. Notamment, pas question pour elle d’imposer une couverture à l’auteur.

Son mail d’hier me laisse l’initiative. Ai-je déjà des idées pour la couverture ou est-ce que je préfère qu’elle contacte ses illustrateurs habituels pour proposer des couvertures ?

Je ne pensais pas que cette question du visuel viendrait aussi tôt. Certes, il n’est pas question d’attendre la dernière minute mais, la sortie étant prévue pour dans un an, j’imaginais que ce ne serait pas le premier sujet abordé. Raté…

Je me retrouve un peu pris de court. Mon illustrateur, je l’ai. Un ami de 20 ans… Je n’imagine pas que quelqu’un d’autre s’occupe de mon bébé. Sauf que nous n’avons pas encore parlé du dessin et qu’il ne m’a pas encore dit officiellement oui.

Ca y est. Déjà du stress. Au programme dans les heures qui viennent :

-1- Contacter Manu et lui arracher (sous la torture si nécessaire) son "Oui".
-2- Prévenir Pietra de ce projet
-3- Convaincre Pietra que c’est lui qu’il me faut. Pour ça, je suppose qu’il faudra proposer une ébauche, présenter quelques illustrations types, etc.

Bref, après quelques mois de léthargie, nous abordons directement la longue ligne droite.
Pas le temps de s’endormir, ni d’hiberner : Une bonne couverture pour se tenir chaud et c’est parti…

Début des hostilités ?

J’ai donc reçu il y a deux jours un mail de mon éditrice m’annonçant que les corrections avaient commencé.

Au moment de la signature du contrat, elle m’avait fait part des remarques du comité de lecture. La principale remarque de ce dernier concernait les chapitres qui seraient trop nombreux (22 pour 735 000 signes).
A l’exception des deux premiers qui pourraient être fusionnés, ce dont on avait parlé avec certaines grenouilles l’été dernier, j’avoue que je suis perplexe. Les chapitres me semblent représenter des coupures dans les événements, scènes, lieux, etc. Je vois mal comment les regrouper à part de manière artificielle. J’attends donc d’en savoir plus mais si ma chère éditrice est dans la même optique que son comité, il y aura matière à débat, je le sens…

En tout cas, et bien que je soies convaincu que tous mes visiteurs le sache parfaitement, je vous confirme que les corrections d’un éditeur ne se limitent pas à la traque de la coquille scélérate qui aurait échappé aux multiples relecteurs…

mercredi 4 février 2009

Un nouveau blog d'écrivain ?

Oui effectivement.

Je ne vous ferai pas de promesses alléchantes de messages quotidiens, d'analyses poussées sur les aléas de l'écriture ou de publication de nouvelles toutes plus parfaites les unes que les autres. Vous ne trouverez pas non dans ces lignes de pistes pour sortir des méandres dans lesquelles vous vous êtes enferrés au cours de l'écriture de vos propres textes.

Non ?

Non...
Je n'ai qu'une seule raison à vous donner : d'autres l'ont fait et le font bien mieux que je ne le pourrais.

Alors que trouverez-vous ici ?

Avant d'y répondre, revenons-en à l'histoire récente de "Aux Frontières de l'Aube".

J'ai terminé l'écriture de ce roman il y a un peu plus de deux ans. Alors que je m'apprêtais à le soumettre à divers éditeurs, un collectif d'écrivains amateurs s'est constitué, proposant d'organiser des corrections et analyses mutuelles des textes de ses membres. Je m'y suis inscrit et, tel le prince charmant, me suis retrouvé changé en batracien. La mare aux nénuphars (http://www.cocyclics.org/) était devenue ma terre d'adoption internautique.

Après un an de travail et de profondes corrections, menées grace au dévouement des grenouilles que je ne remercierai jamais assez, je tenai entre mes mains un roman fini, viable.
Quelques mois plus tard, le verdict tombait par l'intermédiaire d'une proposition de contrat à compte d'éditeur : AFDLA sera publié d'ici 2010. Le pari de la mare était gagné.

Tout est donc parfait. Tout ? Peut-être.
Mais la réalité est autre : je n'en sais rien.

Avant que vous ne teniez ce roman entre vos mains, de nombreuses étapes m'attendent :
Corrections et travail éditorial en collaboration avec l'éditrice, choix de la couverture, typographie, gestion des délais, service presse, premiers retours, bons à tirer, et certainement un tas d'autres choses que j'ignore.

Vous l'avez compris, ce sera là le fil directeur de ce blog :

L'auteur débutant a signé un contrat. Une nouvelle phase totalement inconnue l'attend.
Je vous relaterai cette histoire au cours de son écriture...

Bienvenue dans ma Translavynie, nouveau monde inconnu.